mercredi 22 juin 2011

Des hôtels borgnes avec leurs salariés

La crise est, paraît-il, restée sur le paillasson des hôtels "économiques". Les clients qui jusqu'à présent allaient piquer un roupillon dans les trois-étoiles confortable des centres-ville semblent préférer les séjours low-cost à la périphérie...
Le bonheur est désormais à 35 euros la piaule et 5 euros le petit déj... douche (sur la palier) comprise.

"La crise est un accélérateur de croissance", affirme sans rire -pas le genre- Georges Sampeur, le PDG de B&B. Propriété du groupe Eurazeo, les 200 hôtels de cette chaîne ont connu au premier trimestre un taux d'occupation largement supérieur à celui de l'an passé. Déjà, en 2008, B&B affichait 7,8% de croissance. Une insolente réussite que bien des palaces envient...

Le 23 Avril dernier, la cour d'appel de Dijon a dénoncé "un contrat de travail déguisé" pour un couple. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière: une cinquantaine de procédures sont en cours. Avec, à la clé, d'énormes arriérés de salaires et de cotisation pour B&B. 
Article de Didier Hassoux

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